Mathieu Cardin
La quête du superflu et la Précession de la substance

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25 novembre 2017 au 13 janvier 2018

La quête du superflu et la Précession de la substance est une proposition qui place en exergue le concept de la précession qui agit sur les images consommées en cadence. La précession est le nom donné à la fluctuation d’un axe de rotation d’un objet (astre) lorsqu’il y a un déséquilibre. C’est la précession d’un mouvement qui l’amène à changer de forme et d’angle sinon, il reste stable et homogène. La précession c’est le changement de la forme. Le retour d’un même objet sous un angle différent, avec un changement graduel d’orientation et une nouvelle façade. Dans La précession de la substance, Mathieu Cardin applique le principe de précession à l’image et à l’objet de manière à créer un rythme et une répétition. Si on prend une toupie en exemple, la vitesse de rotation est si rapide que nous pouvons observer la précession et les motifs répétitifs que celle-ci engendre. Dans l’exposition, elle est représentée par le retour de la forme, une palette de couleur spécifique et l’accumulation de mises en abîme. Il associe ainsi des objets ordinaires et des petites interventions de manière à créer un rythme qui trouve sa profondeur dans ses échos.

Né en 1983, Mathieu Cardin est originaire de l’Outaouais. Il obtient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec en Outaouais en 2010, puis une maîtrise en arts visuels de l’Université de Concordia en 2015. Sa pratique, qui se déploie principalement sous forme de sculptures et d’installations où l’accumulation et la déconstruction se combinent, laisse au spectateur le soin de distinguer ce qui relève de la fiction et de la réalité. L’œuvre de Cardin est souvent articulée autour d’un récit narratif où le public, complice de l’artiste, joue un double rôle d’acteur et de spectateur. Ses installations ont été présentées au Québec, notamment au CIRCA art actuel, à la Fondation Guido Molinari, à la Galerie B-312, et au 33e Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, entre autres. Son travail a aussi été exposé en France, en Italie et au Mexique. Depuis 2008, Mathieu Cardin vit et travaille à Montréal.